Le CEJEP est membre de la Fédération de recherche en environnement pour le développement durable (FR CNRS 3097) créée en Janvier 2008 à La Rochelle Université. Les projets de l’axe environnement et territoires sont liés aux recherches développés par la FREDD.
https://www.univ-larochelle.fr/federation-de-recherche-developpement-durable/
– Projet FREDD PRED (2014-2015), porteur Agnès Michelot : La dette écologique et les espaces internationaux
Les partenaires :
Laurence Ravillon, CREDIMI UMR Université de Dijon
Catherine Roche, CERETE, Université de Poitiers
Jessica Makowiak, CRIDEAU OMIJ, Université de Limoges
Le projet s’inscrit en lien avec l’intégration au réseau thématique pluridisciplinaire INEE « Droit, biodiversité, services écosystémiques » lancé en 2012 Il est destiné à soutenir une démarche prospective scientifique lancée au sein de La Rochelle Université et qui concerne l’UMR LIENSs et le Centre d’Etudes Juridiques et Politiques (EA 3170).
Quelque soit la discipline, il n’existe pas de définition officielle de la dette écologique et les interprétations peuvent être variées selon les auteurs et leur parcours disciplinaire. La question de la dette écologique pose cependant des questions particulières sous l’angle du droit international particulièrement pour les espaces internationaux.
Un cycle de conférences permet de mettre en perspectives les enjeux du sujet en faisant intervenir des chercheurs des laboratoires partenaires.
Retrouvez les conférences en vidéos
– Projet FREDD PRES en partenariat avec l’OMIJ-CRIDEAU Université de Limoges, 2010-2012, la clarification des compétences institutionnelles en matière d’environnement : propositions de gouvernance environnementale, porteur de projet : Agnès Michelot
La mobilisation de 17 chercheurs spécialistes de différents champs du droit de l’environnement a permis d’établir des propositions d’aménagement de la répartition des compétences en matière d’environnement entre les différents acteurs institutionnels et selon les domaines d’action (déchets, eau, aires protégées, air, sols…).
Publication des actes de la journée de restitution des travaux, Sénat, 20 septembre 2012, et restitution du projet de recherche dans la Revue Juridique de l’Environnement numéro spécial 2013.
http://www-sfde.u-strasbg.fr/downloads/Sommaires%20RJE/2013/rjeHS2013som.pdf
– Projet STORISK (2015-2019), Les petites îles face au changement climatique : vers des trajectoires de risque et d’adaptation
lienss.univ-larochelle.fr/storisk.
Small islands addressing climate change : towards storylines of risk and adaptation
STORISKS aims at developing an integrated approach to the risks induced by climate- and sea related hazards (i.e., coastal erosion, marine inundation and reef mortality) on coastal areas, in a changing climate. It deals with one of the geographical targets of the Call for Proposal, i.e. Small Islands. The team will especially investigate three French overseas territories : French Polynesia in the Central Pacific Ocean, and Reunion Island and the Éparses Islands in the South-Western Indian Ocean. In addition, secondary case studies in the Indian and Pacific oceans will help put the results into a regional to international perspective.
A central approach will be the reconstruction and analysis of Chains of impacts for both specific climate events (i.e., cyclones, ENSO) and gradual environmental changes (i.e., sea level rise, ocean warming and acidification), and Trajectories of vulnerability. Applied to each case study and associated with an in-depth analysis of the most recent knowledge from both physical and human sciences, such Chains of impacts and Trajectories of vulnerability will help translate the threats from current hazards and climate change into comprehensive “storylines of risk”. This will allow advancing scientific knowledge a step forward (i.e., highlighting the trade-offs between current and future challenges), as well as engaging an empirically-based dialogue with local to national stakeholders on how to address future threats (i.e., adaptation strategies).
STORISK gathers researchers from various disciplines (climatology, geosciences, ecology, environmental and human geography, socioeconomic and political sciences, law) in a single coherent approach to better capture and analyse vulnerability and adaptation pathways. Such a transdisciplinary knowledge is crucially needed on the ground to identify all the components of the system (e.g., coral reefs, sedimentary cells, risk perception, land tenure systems, etc.) and their interactions, and thus to explain why vulnerability varies from one place to another and from one event to another in a given area, and also changes over time. Small Islands will definitely be concerned with various storylines of risk that need to be emphasized. From a stakeholder perspective, such outcomes will help inform adaptation-friendly decision-making processes in the context of climate change, with two regional workshops and a national conference planned for the end of the project.
Henceforth, STORISK will generate innovative transdisciplinary and practice-oriented knowledge on understudied French overseas territories. It will provide major benefits for the civil society beyond Small Islands, as its overarching objective is to clarify knowledge on the impacts of extreme events and gradual changes in the aim of feeding local to national stakeholders with both a sound understanding of what is at stake with climate change, and key guidelines to enhance robust adaptation from now on. Other induced benefits for coastal areas at large will be a balanced understanding of the climate-related uncertainty issue, a didactic explanation of the processes going from hazards to impacts and vulnerability,
– Projet PEPS Interdisciplinaires CNRS ESERE (2013), La solidarité écologique en milieu littoral : Quelle évolution des services écosystémiques issus des microalgues face aux risques environnementaux ?, porteur Johann Lavaud, UMR LIENSs, La Rochelle Université.
La solidarité écologique est un concept introduit en droit français depuis la loi 2006-436 du 14 avril 2006 sur la réforme des parcs nationaux. Il représente une véritable démarche politique exprimée dans l’adoption d’un pacte de solidarité écologique appuyée par des propositions de mesures opérationnelles remises au Ministère en mars 2011. Ce concept s’appuie sur les interdépendances sociales et écologiques dans une perspective élargie car tenant compte de l’impact des modifications et adaptations des écosystèmes sur les potentialités sociales et économiques de développement des sociétés humaines. Il permet de conceptualiser un système socio-écologique en envisageant les inégalités environnementales générées par des comportements perturbateurs des services rendus par les écosystèmes, de mettre en lumière les conflits d’usages en lien avec des enjeux économiques et les mécanismes de responsabilité juridique éventuels. De manière générale, il permet de donner une grille d’analyse complète des risques environnementaux potentiels et avérés de perte ou de diminution des services écosystémiques en lien avec la production d’un écosystème car il s’intéresse aux interactions couplées du physique, du vivant et des activités humaines dans des configurations spatiales et temporelles variées (du local au global, du court au long terme). Les enjeux de la solidarité écologique ne peuvent s’analyser qu’à partir d’une connaissance très fine des services écosystémiques rendus ou susceptibles d’être rendus par l’écosystème.
– Projet REOMERS, Résilience des territoires d’Outre-Mer aux risques météo-marins dans le contexte du changement global, 2013-2016, porteur : Virginie Duvat-Magna, LIENSs, La Rochelle Université.
Mots-clés : risques liés à la mer (érosion et submersion), trajectoires de vulnérabilité et de résilience, changement global, Outre-Mer, Ile de la Réunion, Polynésie Française
http://lienss.univ-larochelle.fr/REOMERS
– Projet FREDD PRES "Services Ecosystémiques de la biodiversité dans les anthroposystèmes du bassin de la Sèvre Niortaise au littoral ", 2012-2013, porteur : Didier Bouchon, Directeur de l’UMR 6556, Université de Poitiers.
– Projet GIPREOL, Gestion intégrée de pratiques récréatives sur les estrans : l’exemple de la pêche à pied sur l’île d’Oléron. 2009-2001, Programme national ANR SYSTERRA porteur de projet : Gilles Radenac, LIENSs
Membre du CEJEP référent : Laurent Bordereaux.
http://lienss.univ-larochelle.fr/GIPREOL-573
http://www.symposcience.org/exl-doc/colloque/ART-00002613.pdf
– Le CEJEP participe au réseau DROIT ET CLIMAT.
Ce réseau français réunit des chercheurs, enseignants – chercheurs et doctorants s’intéressant aux rapports entre le droit et le changement climatique. Il vise à créer des dynamiques de travail collectif.
– Réseau thématique pluridisciplinaire CNRS INEE, Droit, Biodiversité et Services écosystémiques - Entre sciences et stratégies d’acteurs, 2012-2015, porteur : Nathalie Hervé-Fournereau, UMR IODE, Université de Rennes 1.
Le RTP BIODISCEE répond à la volonté d’une équipe de juristes de promouvoir une réflexion critique et pluridisciplinaire sur la Biodiversité, le Droit et les Services écosystémiques. Face à la définition non stabilisée de services écosystémiques et du registre d’incertitude dans lequel la notion se situe, il est essentiel de s’interroger sur les fondements et les implications de son appréhension par le système juridique.
http://biodiscee.univ-rennes1.fr/page.php?17
– Le CEJEP est également impliqué dans la recherche sur la gestion intégrée des zones côtières, avec l’émergence d’un réseau d’universités partenaires GIZC (Université du littoral, Sup de Co La Rochelle).
Publication : Vertigo, Revue électronique des sciences de l’environnement, La gestion durable des zones côtières et marine : nouveau discours, nouvelles durabilités, nouvelles frontières.
http://vertigo.revues.org/11043